Nutrition

DMLA et nutrition: les études d’intervention

Les études se penchent sur le lien entre DMLA et deficit alimentaire.

Le 27 février 2014

AREDS

Les résultats de cette étude d’intervention ont été repris, les auteurs recherchant à postériori, sur cette importante population, à confirmer ou infirmer l’intérêt des nutriments retrouvés par les études épidémiologiques. Les études AREDS sont détaillées dans le prochain chapitre. Le rapport 30 d’AREDS confirme une réduction de 35% du risque de développer une DMLA atrophique, et 32 % réduction de risque de développer une DMLA néovasculaire, pour les apports alimentaires élevés en EPA+DHA . Un poster présenté au congrès annuel 2009 de l’ARVO confirme cet intérêt des oméga 3 : après ajustement par classe d’âge, race  et de sexe, l’apport en acides gras oméga 3 apparaît inversement lié à la gravité de la DMLA (p<0.01). La relation avec l’apport  en lutéine et en  zéaxanthine montre une tendance similaire, mais n’atteint pas la significativité.

WAFAC

L’étude WAFAC, étude d’intervention, portant sur une population particulière : des femmes atteintes de pathologie cardiovasculaire, a montré l’effet protecteur des vitamines du groupe B. Si cette sélection de patients est restrictive, il faut se souvenir que la co-morbidité DMLA/pathologie cardiovasculaire est fréquente. Il est donc cohérent de s’assurer d’un apport en vitamines du groupe B. L’étude Suvimax, étude épidémiologique française, a également montré un déficit chronique très important en vitamines du groupe B dans la population générale.

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