
Nutrition
DMLA et nutrition: les études d’intervention
Les études se penchent sur le lien entre DMLA et deficit alimentaire.
AREDS
Les résultats de cette étude d’intervention ont été repris, les auteurs recherchant à postériori, sur cette importante population, à confirmer ou infirmer l’intérêt des nutriments retrouvés par les études épidémiologiques. Les études AREDS sont détaillées dans le prochain chapitre. Le rapport 30 d’AREDS confirme une réduction de 35% du risque de développer une DMLA atrophique, et 32 % réduction de risque de développer une DMLA néovasculaire, pour les apports alimentaires élevés en EPA+DHA . Un poster présenté au congrès annuel 2009 de l’ARVO confirme cet intérêt des oméga 3 : après ajustement par classe d’âge, race et de sexe, l’apport en acides gras oméga 3 apparaît inversement lié à la gravité de la DMLA (p<0.01). La relation avec l’apport en lutéine et en zéaxanthine montre une tendance similaire, mais n’atteint pas la significativité.
WAFAC
L’étude WAFAC, étude d’intervention, portant sur une population particulière : des femmes atteintes de pathologie cardiovasculaire, a montré l’effet protecteur des vitamines du groupe B. Si cette sélection de patients est restrictive, il faut se souvenir que la co-morbidité DMLA/pathologie cardiovasculaire est fréquente. Il est donc cohérent de s’assurer d’un apport en vitamines du groupe B. L’étude Suvimax, étude épidémiologique française, a également montré un déficit chronique très important en vitamines du groupe B dans la population générale.