Nutrition

Le régime santé

Il semble absurde de proposer une alimentation spécifique pour les patients atteins de DMLA, qui ne vivent pas seuls, et qui peuvent avoir d’autres pathologies. Il est plus raisonnable de conseiller une « alimentation santé », en faisant particulièrement attention à l’apport des nutriments réputés bénéfiques pour prévenir l’apparition ou l’aggravation d’une DMLA

Le 27 février 2014

Les informations fournies sur ce site sont destinées à améliorer, non à remplacer, la relation directe entre le patient  et les professionnels de santé.

Ce programme alimentaire est celui vers lequel nous devrions tous tendre, pour limiter au maximum les déséquilibres alimentaires.

La base d’une alimentation équilibrée est la variété.

Il faut manger « un peu de tout, mais de tout, un peu ». 

  • Avec une prédominance de fruits et légumes que l’on consommera crus et cuits. Il faudrait en consommer 5 parts par jour, et en variant les fruits et légumes, de préférence ceux de la saison et de la région. Les fruits et légumes apportent des fibres essentielles à notre flore intestinale, des vitamines et des sels minéraux.
  • Il faudrait consommer 4 parts par jour de protéines, en variant les sources :
  • Des protéines animales (sous forme de viande, œuf, laitages) mais ces aliments sont souvent riches en graisses saturées
  • et des protéines végétales, trouvées en majorité dans les légumineuses. Ces protéines d’origine végétales sont riches en acides aminés soufrés, dont nous avons besoin dans des chaines métaboliques essentielles, et ils sont dépourvus de graisse.
  • 3 parts de féculents que l’on consommera de préférence complètes, car elles apportent alors plus de vitamines du groupe B et des sels minéraux comme le magnésium.
  • Une bonne quantité d’eau (entre 1,5 et 2,5 litres par jour, en augmentant lorsqu’il fait chaud) et deux verres de vin par jour.
  • On recommandera un usage important d’herbes, d’épices, d’aromates et de condiments, riches en micronutriments et en antioxydants.

Il faudrait préférer les graisses saturées le matin, en allégeant au fur et à mesure de la journée :

  • du cholestérol (beurre fromage lard) le matin
  • de l’huile d’olive à midi (riche en oméga 9)
  • de l’huile de colza ou de l’huile de noix le soir (riche en oméga 6 et 3)

Le principe étant tout de même de préférer les acides gras insaturés (oméga 3,6 et 9), voire polyinsaturés (oméga 6 et oméga 3) aux graisses saturées.

Il faut avoir deux types d’huiles : une pour la cuisson, et une autre pour les assaisonnements.

Pour les assaisonnements il faut favoriser les oméga3 (noix, colza, noisette …) car on consomme déjà beaucoup d’oméga 6.

Les huiles très riches en oméga 6 (maïs, tournesol) ne doivent pas être consommées de façon exclusive.

L’huile d’olive conviendra parfaitement pour la cuisson.

Enfin, il faudrait répartir l’apport calorique dans la journée en ne négligeant pas le petit déjeuner, et faire un gouter vers 17H (surtout si on dine tard) et diner léger.

Les erreurs les plus fréquentes 

  • La consommation de légumes et fruits est insuffisante, et en général, pas assez variée.
  • Les cuissons excessives réduisent la part de vitamines.
  • Les protéines végétales sont négligées, alors que les protéines animales sont en surconsommation. D’où un excès de graisses saturées.
  • Les céréales sont trop souvent raffinées, il s’ensuit des déficits en vitamines et sels minéraux.
  • L’apport en acides gras est déséquilibré.
  • Il y a un défaut d’hydratation.
  • Enfin, il y a une surconsommation de sucre, génératrice de surpoids.

 

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