Les petites news en vrac

Edito ARVO 2018 du 31/04/2018

Dr. Isabelle Aknin

Le 2 mai 2018

Diabète de type 1: le bilan initial 

Une étude américaine portant sur 205 diabétiques de type 1 âgés de 21 ans en moyenne a montré que des lésions rétiniennes à minima pouvaient apparaître avant les 5 ans suivant le diagnostic de la maladie. En particulier en couplant la retino-photographie avec un OCT-A. Les auteurs conseillent de ne pas attendre pour faire une première évaluation des diabétiques de type 1.

Abstract : 2792 – poster B0210

Auteurs : Subhashini Chandrasekaran et al.   

 

Manger méditerranéen contre la DMLA 

Une étude épidémiologique conjointe entre Rotterdam et Alienor (EYE-RISK) a montré sur plus de 5000 personnes, que l’incidence de la DMLA était fortement diminuée par un régime alimentaire de type méditerranéen. Parmi eux, 155 personne ont évolué vers une DMLA. En se basant sur le MeDiScor, qui donne des points positifs pour la consommation de légumes, fruits, céréales, légumineuses, poisson, un bon ration d’acides gras mono-insaturé (huile d’olive), et qui retire des points pour une consommation de viande et de laitages, ils ont trouvé une diminution de 39% du risque de DMLA chez les personnes à score élevé (6-9 sur une échelle de 0 à 9). Attention à vos assiettes !

Abstract : 3010

Auteurs : Benedicte MJ Merle et al. 

 

Vous avez dit « bon cholestérol » ? 

En se basant sur les données recueillies lors de l’etude Rotterdam, il a été montré que le taux de triglycérides était inversement proportionnel au risque de développer une DMLA (-6% par augmentation de 1 mmol/l). Encore plus étonnant, le taux de HDL (le « bon » cholestérol) est lié à une augmentation du risque de DMLA (+19 % par augmentation de 1 mmol/l). Cette tendance était toujours statistiquement significative après ajustement des facteurs confondants (sexe, âge, tabac, poids…). Le cholestérol total et le « mauvais » cholestérol ou LDL n’influencent pas le risque. La prise d’hypolipidémiants n’a pas d’influence dans cette étude.

On sait qu’il y a du cholestérol dans les drusen, et que des gènes intervenant dans le métabolisme des lipides influencent le risque de DMLA.  Reste à déterminer si le métabolisme lipidique est un bio-marqueur ou un coupable.

Abstract : 3013

Auteurs : Johanna Maria Colijn et al.

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