Traitement par anti-VEGF : l’OCT-A ouvre de nouvelles perspectives

Edito ARVO 2018 du 02/05/2018

Dr. Isabelle Aknin

Le 4 mai 2018

Abstract : 1444 – Poster : C0006

Auteurs : Taiichi Hikichi et al. 

Dans cette étude japonaise portant sur 116 yeux de 85 japonais avec une DMLA traitée depuis plus de 5 ans par anti-VEGF, un OCT-A a été fait a l’inclusion et à 1 an.

49,1% avaient une DMLA « classique » (groupe A ) et 50,9% une forme polyploïdale (groupe B).

  • 69% des yeux étaient en régime PRN
  • 13% étaient en Treat And Extend
  • 18% étaient en régime mensuel fixe.

Une moyenne de 3 ± 2,8  injections a été faite durant cette année de suivi.

Grace à l’OCT-A, il a été montré que la densité du réseau capillaire profond diminuait significativement de 10,12 ± 2,85 mm2  à 9,45 ± 2,89 mm(p=0,002), de même que la densité vasculaire de la choroide de 11,52 ± 2,09 mm2  à 11,11 ± 2,13 mm(p=0,027 )

Par contre, ils n’ont pas retrouvé de différence significative entre l’inclusion et l’examen a 1 an pour la zone avasculaire centrale, ou le plexus capillaire superficiel.

Cette évolution n’était pas observable avec la seule angiographie à la fluoresceine. Pour ce qui concerne la choroide, la baisse de densité a été plus importante pour le groupe de DMLA classique (0,71 ± 1,87 mm2), que pour le groupe de lésions polyploïdales (0,11 ± 1,98 mm2). Elle atteignait la significativité (p=0,004) pour la seule DMLA classique.

Il s’agit donc de patients ayant un traitement au long cours, dont les couches vasculaires profondes s’altèrent au cours d’une année de traitement, alors qu’ils ont déjà eu au moins 5 ans de traitement.

Des données à vérifier parmi nos patients, et à compléter par une analyse de l’évolution  lors de la mise en route de traitements.

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