Traitement

Traitement de la rétinopathie diabétique- Ce qui a changé en 2013

Les années se suivent mais les traitements ne se ressemblent pas. Le point sur les molécules "du moment".

Le 27 février 2014

La création d’un œdème maculaire chez le diabétique passe par l’activation de plusieurs voies métaboliques telles que le VEGF, IL6, IL8, MCP1, ICAM1,..

Les corticoïdes permettent d’agir sur l’ensemble de ces facteurs de manière non spécifique.

Trois molécules peuvent être utilisées : la dexaméthasone (Ozurdex®), la triamcinolone (Kenacort®), ou encore la fluocinolone (Iluvien®). L’Ozurdex® ne possède pas l’AMM dans cette indication pour le moment. Il sera à privilégier chez les patients vitrectomisés, non répondant aux anti-VEGF ou peu observants.

Un petit mot sur l’Iluvien® qui a obtenu l’AMM Européenne dans la prise en charge de l’OMD chronique et réfractaire aux autres traitements en juillet 2012. Cette molécule possède un effet puissant et rapide mais le bénéfice visuel s’estompe secondairement du fait du développement fréquent d’une cataracte. Le rythme des injections est estimé être de l’ordre de 2 à 3 IVT par an. Les effets secondaires semblent plus marqués qu’avec l’utilisation de la triamcinolone, notamment en ce qui concerne le taux d’hypertonie oculaire. Il possède donc un intérêt surtout chez le patient pseudophaque, non glaucomateux et en seconde intention.

Les IVT d’anti-VEGF possèdent une bonne tolérance et une efficacité plus lente et plus progressive au prix d’un nombre répété d’injections.

Extrait du congrès ARMD 2013 – « Rétine médicale et chirurgicale : 2013, une année charnière ? »